Madame, monsieur, futurs vacanciers de Loc Maria Plouzané, ce blog a été créé pour que, au fil du temps qui va passer, nous n'oublions jamais que sur le dos des enfants défavorisés, qui découvraient les vacances dans notre bourg de Loc Maria Plouzané en Finistère, le choix de la construction d'une résidence trois étoiles en lieu et place d'une colonie de vacances a été fait au détriment du droit aux vacances d'une enfance qui venait découvrir la mer.
C'est cette histoire que nous vous raconterons...sur ce blog...
A commencer par cette lettre
Sur une idée de Jean Houssaye, (ancien directeur bénévole de la colonie de vacances de Porsmilin, Professeur en sciences de l'éducation à l'Université de Rouen, Maître de conférences)
Juin 2006
Tels des rapaces gardant leurs ailes déployées deux grues se sont abattues sur Porsmilin…
Bonjour,
Je suis le dernier PDG du groupe VINCI.
Celui dont la presse a dit qu’il sait vu refuser une prime exceptionnelle de 8 millions d’euros, en plus de son salaire annuel de 4 millions d’euros. Mais mon patrimoine accumulé de 250 millions d’euros reste mon petit pécule.
Celui qui a assuré la prospérité de VINCI, c’est moi, en partie grâce à vous chers lanvénécois. (871 millions de bénéfice net pour 2005, un record)
Le site de Porsmilin est une peccadille par rapport aux centaines de contrats de notre groupe, et bien évidemment que nous n’avions nullement besoin de ce revenu, mais une affaire comme celle là, ça ne se refuse pas.
Je veux donc tout spécialement remercier la municipalité de Loc Maria Plouzané d’avoir, à sa manière, contribué à ma bonne fortune et à celle de mon entreprise.
Elle n’a pas hésité à tirer de sous les pieds des enfants et des familles de Loc Maria et d’ailleurs, le terrain de la colonie de vacances de Porsmilin. Elle n’a pas hésité à choisir le profit contre les droits des enfants aux vacances et à l’éducation.
Acheter cette colonie de vacances pour un prix de revient de 163.000 euros, c’était une bonne idée pour l’ancienne municipalité. Accepter pour l’actuelle de me la vendre pour 610.000 euros, c’est une excellente idée pour moi. La plage est petite mais le terrain, lui, est grand et mes bénéfices encore plus grands.
Je me demande si je ne vais pas demander à la municipalité de me céder un autre terrain pour mon usage personnel. Je pourrais devenir son conseiller financier (pour ma rémunération on verra)
Si elle n’a plus de terrain, je mesurerai d’autant plus l’ampleur du cadeau qu’elle m’a fait pour ce lotissement de 96 appartements de luxe.
Bien entendu tout ceci n’est pas moral mais cette histoire, elle, a une morale : Les enfants, ça rapporte quand on s’en débarrasse, les PDG, ça leur rapporte quand on s’en débarrasse.
Le dernier PDG du Groupe VINCI…avant le nouveau.
Bonjour,
Je suis le dernier PDG du groupe VINCI.
Celui dont la presse a dit qu’il sait vu refuser une prime exceptionnelle de 8 millions d’euros, en plus de son salaire annuel de 4 millions d’euros. Mais mon patrimoine accumulé de 250 millions d’euros reste mon petit pécule.
Celui qui a assuré la prospérité de VINCI, c’est moi, en partie grâce à vous chers lanvénécois. (871 millions de bénéfice net pour 2005, un record)
Le site de Porsmilin est une peccadille par rapport aux centaines de contrats de notre groupe, et bien évidemment que nous n’avions nullement besoin de ce revenu, mais une affaire comme celle là, ça ne se refuse pas.
Je veux donc tout spécialement remercier la municipalité de Loc Maria Plouzané d’avoir, à sa manière, contribué à ma bonne fortune et à celle de mon entreprise.
Elle n’a pas hésité à tirer de sous les pieds des enfants et des familles de Loc Maria et d’ailleurs, le terrain de la colonie de vacances de Porsmilin. Elle n’a pas hésité à choisir le profit contre les droits des enfants aux vacances et à l’éducation.
Acheter cette colonie de vacances pour un prix de revient de 163.000 euros, c’était une bonne idée pour l’ancienne municipalité. Accepter pour l’actuelle de me la vendre pour 610.000 euros, c’est une excellente idée pour moi. La plage est petite mais le terrain, lui, est grand et mes bénéfices encore plus grands.
Je me demande si je ne vais pas demander à la municipalité de me céder un autre terrain pour mon usage personnel. Je pourrais devenir son conseiller financier (pour ma rémunération on verra)
Si elle n’a plus de terrain, je mesurerai d’autant plus l’ampleur du cadeau qu’elle m’a fait pour ce lotissement de 96 appartements de luxe.
Bien entendu tout ceci n’est pas moral mais cette histoire, elle, a une morale : Les enfants, ça rapporte quand on s’en débarrasse, les PDG, ça leur rapporte quand on s’en débarrasse.
Le dernier PDG du Groupe VINCI…avant le nouveau.
